Aider les patients atteints du syndrome de Cushing à vivre avec leur "nouvelle normalité"

Au-delà des symptômes physiques

Les symptômes peuvent réapparaître même lorsque le taux de cortisol a été réduit avec succès : par conséquent,  la guérison n’est pas toujours complète pour les patients. Les patients peuvent encore présenter des symptômes importants, qui influent de manière négative sur leur qualité de vie physique et sociale.1,21

Cela est dû à la persistance de comorbidités telles que l’hypertension, le diabète, la fatigue et la dépression, qui peuvent se développer au fil du temps et représenter un fardeau supplémentaire pour les patients

En plus des symptômes qui limitent l’espérance de vie, des comorbidités graves ont un impact significatif sur la qualité de vie des patients et peuvent entraîner, à leur tour, un risque accru de mortalité chez les patients atteints du syndrome de Cushing.

Encourager les patients à adopter une attitude proactive dans le suivi et la gestion de leur maladie constitue une étape cruciale du traitement, de même que la nécessité de surveiller les symptômes et de maintenir un dialogue ouvert, car les symptômes les plus lourds peuvent constituer des facteurs prédictifs de la future qualité de vie..

Ne pas limiter le traitement à la réduction du taux de cortisol

Malgré les progrès réalisés dans la compréhension du syndrome de Cushing et l’approbation de diverses thérapies médicamenteuses, un pourcentage important de patients ne parvient pas à atteindre ou à maintenir des concentrations normales de mUFC sur 24 heures avec la plupart des traitements médicamenteux existants.28

La recherche a montré que plusieurs symptômes et comorbidités semblent être plus difficiles à supporter pour les patients que d’autres, et que certains d’entre eux peuvent être des indicateurs d’une mauvaise qualité de vie liée à la santé (QVLS) et d’un risque de mortalité plus élevé. Par exemple, selon une étude récente, les patients atteints de la maladie de Cushing présentent des symptômes tels que:15

  • dépression (94%)
  • perte de force physique (93%),
  • douleurs (83%),
  • insomnie (63%)

Les patients ont tendance à considérer la fatigue, la faiblesse musculaire et la prise de poids comme les symptômes qui ont le plus fort impact négatif sur leur qualité de vie.1

Des problèmes de santé mentale et des difficultés cognitives contribuent également à accroître le risque de comorbidités mettant en danger l’espérance de vie. En effet, d’après certaines études la dépression multiplierait par 5 à 7 la mortalité chez les patients atteints du syndrome de Cushing et serait un facteur prédictif important de complications cardiovasculaires.15,20

Un dialogue ouvert avec les patients fait partie intégrante d’une approche de soins globale. L’identification, avec le support d’une équipe pluridisciplinaire,  des symptômes les plus lourds est la première étape d’une prise en charge optimale. Les patients peuvent également trouver un soutien important auprès de leur famille et de leur équipe soignante. Encourager les patients à partager leurs expériences et à parler ouvertement de leur maladie peut donc contribuer de manière indirecte, mais efficace, à leur bien-être.

Prof. Rosario Pivonello MD, PhD 
Endocrinology and Pituitary expert

Vous souhaitez demander la visite d'une de nos équipes terrain?

Importance de la gestion de la qualité de vie

Les effets négatifs de l’hypercortisolisme, notamment les problèmes vasculaires, cardiaques et neuropsychiatriques, peuvent persister pendant des années malgré la rémission biochimique.29

En effet, si la normalisation des niveaux de cortisol reste toujours l’objectif principal du traitement, un objectif concomitant devrait être de s’attaquer à ces altérations de la qualité de vie et de chercher à améliorer le bien-être mental et physique du patient.9 Une étude récente a observé la forte prévalence de comorbidités persistantes après la rémission et une différence de perception de la santé entre les patients et les médecins.1

Les résultats ont montré que le syndrome de Cushing a des effets néfastes sur la qualité de vie des patients atteints, bien que l’ampleur de ces effets puisse varier d’un patient à l’autre.

Dans un questionnaire, 178 patients de 30 pays différents ont déclaré que le syndrome de Cushing affectait les aspects suivants de leur vie quotidienne:1

  • Vie professionnelle (75%)
  • Vie sociale(65.3%)
  • Vie de famille (57.8%)
  • Relations interpersonnelles (51.6%)
  • Vie sexuelle (48.8%)
  • Situation économique (37%)

La qualité de vie est un concept largement reconnu, qui suscite un intérêt croissant de la part des cliniciens. Bien qu’il existe de nombreux instruments permettant de mesurer la qualité de vie, les questionnaires spécifiques à la maladie, tels que le CushingQoL, sont souvent les moyens les plus utiles pour évaluer l’impact de la maladie et élaborer un plan de traitement précis des comorbidités persistantes, notamment en ce qui concerne les aspects psychologiques..14,30

Les cliniciens jouent un rôle important en aidant les patients à améliorer leur qualité de vie. La normalisation du taux de cortisol, l’inversion des caractéristiques cliniques et la prise en charge efficace des comorbidités sont des objectifs clés pour les patients atteints du syndrome de Cushing.9

Rejoignez notre forum d'experts​

Recordati et rejoignez notre forum d'experts pour vous tenir au courant des dernières recherches et informations sur le syndrome de Cushing, accéder aux enregistrements des présentations importantes effectuées dans le cadre de congrès et bien d’autres choses encore.

Vous souhaitez parler à notre équipe médicale?

    Les informations contenues dans ce formulaire sont fournies à titre informatif uniquement et ne sont pas destinées à remplacer un avis médical professionnel, un diagnostic ou un traitement. Demandez toujours l'avis de votre médecin ou d'un autre fournisseur de soins de santé qualifié pour toute question que vous pourriez avoir concernant une condition médicale. Ne négligez jamais un avis médical professionnel ou ne tardez pas à le demander à cause de quelque chose que vous avez lu sur ce site Web.

    Je déclare par la présente avoir lu et compris les politique de confidentialité en soumettant ce formulaire.

    'La diminution du taux de cortisol peut ne pas suffire à rétablir une vie normale, car certaines manifestations cliniques peuvent ne pas être complètement réduites. Nous devons surveiller ces manifestations cliniques au même titre que les taux de cortisol.'

    Prof. Annamaria Colao MD, PhD
    Endocrinology and Pituitary expert

    Suivez-nous sur les réseaux sociaux:

    Ce site web est destiné aux utilisateurs situés en dehors des États-Unis et du Royaume-Uni. Les informations fournies sur ce site ont un but pédagogique et ne sont pas censées remplacer une visite, une consultation ou les conseils d'un médecin ou d'un autre professionnel de santé. Ce site web est financé par Recordati Rare Diseases ; les personnes qui y apparaissent sont de vrais patients et de vrais professionnels de santé. Aucune information médicale personnelle n'est divulguée.

    Toutes les photos prises par le photographe sont sponsorisées par Recordati et publiées sous licence exclusive de Stefano Schirato. Copyright © 2023 Recordati AG. Tous droits réservés. EMEA-LAC/CH/ENV/HCP-PAT/Feb-2023/39

    Vos réactions